Cet ouvrage explore et propose des analyses de processus parfois compliqués qui affectent les métiers et le gouvernement des collectifs.

Préface de Dominique Bourg

Éditions : L’Harmattan, Collection Sociologies et Environnement
Parution : 25 octobre 2019, p. 324, 32€
ISBN : 978-2-343-15110-6

Présentation de l’ouvrage par les coordonnateur.rice.s

Pourquoi écrire ce livre ?

Dans un contexte d’urgence écologique, face à l’accélération des changements globaux, la prise en compte de l’environnement s’avère indispensable. Elle s’organise dans différents secteurs, sous la pression réglementaire, économique, politique, et de plus en plus sous l’influence de la demande sociale.

Notre ouvrage fait état de situations concrètes dans lesquelles la transition écologique s’opère. De nombreux terrains contextualisés sont abordés : transition énergétique locale, transition des pratiques de recherche impulsée par les nanotechnologies, dynamiques citoyennes d’écologisation des pratiques pour les projets d’agriculture urbaine ou d’écologisation des pratiques en milieu hospitalier ou dans le secteur du tourisme… Le lecteur peut ainsi prendre conscience des multiples facettes, leviers et verrous de l’écologisation des pratiques, et en tirer des pistes de réflexions pour ses propres projets ou ses opérations en cours.

A quels questionnements tente-t-il de répondre ?

Cet ouvrage étudie en quoi l’impératif d’écologisation actuel modifie le fonctionnement des sociétés ; c’est-à-dire les référentiels et imaginaires, les modes de gouvernance, les manières de faire, les dispositifs socio-techniques qui accompagnent ces transitions, les innovations technologiques ou sociales qui en sont issues ou qui leur servent de support. A partir de recherches empiriques, nous centrons nos analyses sur les processus de transition écologique compris ici en tant que processus transitionnels opérés au regard des enjeux environnementaux.

Dans cet ouvrage, point de définition de la transition écologique. A la lumière de divers cas concrets issus de résultats de recherches, nous l’étudions à partir de ses multiples usages.

Comment avez-vous construit cet ouvrage ?

Cet ouvrage est le fruit d’un travail collectif au sein de l’axe « Transitions Ecologiques, Risques, Innovations, Tourisme » (Ternov) de notre laboratoire de recherche : le Certop. Il rassemble les résultats récents de recherches engagées dans le cadre de programmes de recherche qui sont conduits de plus en plus dans l’interdisciplinarité. En même temps il a laissé à chaque auteur.e la liberté d’explorer en détail son terrain de prédilection du moment.

A quel public s’adresse-t-il ?

Cet ouvrage s’adresse en premier lieu à un public de scientifiques qui y trouveront des éléments d’analyse. Il s’adresse aussi aux mondes associatif et institutionnel qui y découvriront des pistes de réflexions et des retours d’expérience. Il s’adresse enfin au grand public, autrement qualifié de public profane, qui fort de ses interrogations croissantes sur la question environnementale, dans un contexte de changements globaux, pourra y trouver des éclairages à ses préoccupations.

Et maintenant ?

En écho à cet ouvrage nous organisons également un colloque dédié aux transitions écologiques : « Transitions 2020 : Transitions écologiques en transactions et actions » du 22 au 26 juin 2020 à l’Université Toulouse 2 Jean-Jaurès.
Ce colloque s’organise autour de 4 sessions consacrées à l’alimentation, le lien environnement-santé, l’énergie et les transitions dans les organisations. Il s’agit d’une manifestation inclusive puisque les chercheurs, les étudiants, les associations et les entreprises sont invités à participer aux échanges.
https://transitions2020.sciencesconf.org/


Les coordonnateur.rice.s de l’ouvrage :

Geoffrey Carrère est sociologue, maître de conférences à l’Université Toulouse – Jean Jaurès et membre du Certop. Ses travaux étudient plus particulièrement les modes de gouvernements des polluants émergents ainsi que les processus d’écologisation des pratiques professionnelles dans le domaine de la santé-environnement.
Contact : geoffrey.carrere@univ-tlse2.fr

Camille Dumat est professeure à l’INP-Ensat, sciences du sol, risques et Agriculture Urbaine, et membre du Certop. Ses recherches concernent le devenir et l’impact environnemental et sanitaire des polluants.
Contact : camille.dumat@ensat.fr

Marie-Christine Zélem est sociologue, professeure des universités à l’Université Toulouse – Jean Jaurès et membre du Certop. Ses recherches portent sur les modes de réception des politiques publiques et les résistances aux innovations technologiques et sociales.
Contact : zelem@univ-tlse2.fr

Illustration : J.-P. Penez, R. Montjoly, Guyane