En période de crise humanitaire, les migrations sont devenues (encore plus qu’avant) un enjeu politique majeur. Entre « délits de solidarité » et « Europe Forteresse », des conflits de valeurs émergent autour de ce qu’est légal et de ce qu’est légitime. La sociologue Annalisa Lendaro s’intéresse aux dispositifs de contrôle des frontières et met l’accent sur leur incompatibilité avec les droits et libertés fondamentales.

Par Anne-Claire Jolivet, de l’équipe Exploreur, 18 octobre 2019
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Annalisa Lendaro est chargée de recherche au CNRS en sociologie politique. Ses principaux intérêts portent sur les politiques migratoires, leurs applications dans les territoires frontaliers et leurs effets sur les migrants, et en particulier sur les demandeurs d’asile. Elle coordonne le projet de recherche DisPow (Le pouvoir discrétionnaire de l’Etat à la frontière : controverses socio-juridiques autour des droits des migrants) soutenu par l’ANR.
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Contact : annalisa.lendaro@univ-tlse2.fr