BONNARDOT Tassadit

> Ph.D.Thesis
Self-renovation in single-family homes: a possible way of speeding up the ecological transition?

> Ph.D.Supervisor
Marie-Christine ZELEM, Toulouse 2 Jean Jaurès University Professor, CERTOP Laboratory

> Ph.D. thesis funded
ADEME (Agency for Ecological Transition) and TWIZA

> Keywords
Self-rénovation – energy renovation – environmental transition – DIY – knowledge coproduction

Cette recherche s’appuie sur un double constat : la rénovation énergétique des bâtiments est un enjeu majeur pour répondre aux objectifs de réduction de la consommation énergétique globale en France (PREH, 2013), pourtant les objectifs en nombre de rénovation performantes fixées par l’État sont loin d’être atteints chaque année (Rapport de l’Evaluation Environnementale Stratégique de la Stratégie Nationale Bas-Carbone, 2019). Par ailleurs, de nombreux ménages réalisent eux-mêmes leurs travaux de rénovation (près de 40% d’après l’enquête TREMI de l’ADEME, 2018). En faisant eux-mêmes, les propriétaires sortent des dispositifs d’aides à la rénovation énergétique qui sont conditionnés par le fait de faire intervenir un professionnel sur le chantier.

Cette recherche a donc pour objectifs de mettre en lumière les pratiques d’autorénovation afin de mieux les connaitre et les comprendre, notamment lorsque la question de l’énergie est centrale dans les motivations initiales des propriétaires. Il s’agit également d’observer les acteurs engagés dans l’autorénovation et d’analyser leurs interactions afin de proposer des pistes de compréhension sur l’écosystème en place.

A partir d’analyses de chantiers et de leur environnement (localité, structures en place, accès aux matériaux, etc.), l’objectif final est de comprendre quels sont les facteurs qui influencent les choix d’autorénovation, notamment sur les questions de l’énergie et de l’empreinte carbone des travaux. Est-il possible d’identifier des facteurs favorisant la prise en compte de l’environnement dans les choix de rénovation ? Ou, à l’inverse, quels seraient les facteurs qui agiraient en défaveur de la « performance énergétique » ? (manque de financement par exemple, mais aussi absence d’accès aux matériaux, aux connaissances, aux aides financières, etc.).

This research is based on a twofold observation: the energy renovation of buildings is a major challenge to meet the objectives of reducing overall energy consumption in France (PREH, 2013), yet the targets in terms of the number of efficient renovations set by the State are far from being met each year (Report of the Strategic Environmental Assessment of the National Low-Carbon Strategy, 2019). In addition, many households carry out their renovation work themselves (nearly 40% according to ADEME’s TREMI survey, 2018). By doing it themselves, homeowners get out of the energy renovation aid schemeswhich are conditioned by having a professional intervene on the site.

This research therefore aims to highlight self-renovation practices in order to better understand them, especially when the issue of energy is central to the initial motivations of homeowners. It is also a question of observing the actors involved in self-renovation and of analyzing their interactions in order to propose avenues of understanding on the ecosystem in place.

From analyses of building sites and their environment (locality, structures in place, access to materials, etc.), the final objective is to understand which factors influence the choices of self-renovation, in particular on the questions of energy and the carbon footprint of work. Is it possible to identify factors that encourage the consideration of the environment in renovation choices? Or, on the contrary, what would be the factors that would act against « energy performance » (lack of financing for example, but also lack of access to materials, knowledge, financial aid, etc.).