VANHAECKE Axelle

> Ph.D.Thesis
Space as a construction of an alliance of science and technology

> Ph.D.Supervisor
Vincent Simoulin (CERTOP)
Alain Blanchard (IRAP)

> Ph.D. thesis funded
2019-2022: single doctoral contract funded by CNES and Toulouse Jean Jaurès University

> Keywords
Consortium ; Space ; Cultures and organization

L’objectif principal de la thèse sera d’étudier un phénomène de « naturalisation » et les difficultés liées : le passage de la coopération spatiale au consortium. Comment ce type d’organisation devient-il naturalisé par les acteurs ? Cela implique d’une part d’examiner, sur le plan concret, comment les règles fonctionnent, les problèmes qu’elles résolvent, ceux qu’elles posent, etc. Cela suppose d’autre part de voir, sur le plan des représentations, comment ce type de coopération devient évidente, naturelle, normale dans les esprits.

Un des objectifs sera également de saisir les cultures en jeu dans ces consortiums. Ainsi, d’un point de vue institutionnel, la culture du CNES n’est ainsi pas tout à fait identique à celle du CEA ou de l’IRAP. Les cultures nationales correspondent à des différences réelles en matière de rythme de travail, de rapport à la hiérarchie. Les cultures professionnelles des ingénieurs et des scientifiques ne sont par ailleurs pas les mêmes. Les cultures disciplinaires correspondent aussi à des pratiques très différentes de la recherche. Enfin, les cultures instrumentales (spatial/segment sol …) délimitent des champs de compétence plus ou moins étroits : ceux qui conçoivent des instruments au sol n’ont pas exactement les mêmes pratiques et les mêmes logiques que ceux qui conçoivent des instruments destinés à être lancés dans l’espace. L’un des enjeux sociologiques de la thèse sera donc de bien identifier ces différentes cultures à l’œuvre, et de spécifier leur rôle dans l’architecture organisationnelle des consortiums.

The main aim of the thesis will be to study a phenomenon of « naturalization » and the difficulties associated with it: the transition from spatial cooperation to consortium. How does this type of organization become naturalized by the players involved? On the one hand, this implies examining, on a concrete level, how the rules work, the problems they solve, those they pose, etc. On the other hand, we need to look at representations, to see how this type of cooperation becomes obvious, natural and normal in people’s minds.

One of our objectives will also be to understand the cultures at play in these consortiums. From an institutional point of view, the culture of CNES is not quite identical to that of CEA or IRAP. National cultures correspond to real differences in terms of work pace and relationship to hierarchy. The professional cultures of engineers and scientists are not the same. Disciplinary cultures also correspond to very different research practices. Finally, instrumental cultures (space/ground segment…) delimit more or less narrow fields of competence: those who design ground-based instruments do not have exactly the same practices and logics as those who design instruments intended to be launched into space. One of the sociological challenges of the thesis will therefore be to identify these different cultures at work, and to specify their role in the organizational architecture of the consortia.

> Réseaux et associations scientifiques/Networks and Scientific Associations :

• Membre d’UniversEH (European Space University for Earth and Humanity)

>  Activités pédagogiques /Teaching Activities

• 2021-2022 : Chargée de cours à l’Université Toulouse Jean Jaurès au département de sociologie :
  • TD (L2), SO00304T – « Sociologie et questions contemporaines 1 ».
  • TD (L1) SO00105T – «Être étudiant – Méthodologie du travail universitaire » (Segment A)

> Formation et Titres Universitaires /Training and academic qualifications

• Depuis 2019 : Thèse de sociologie en cours sous la direction de Vincent Simoulin (CERTOP) et Alain Blanchard (IRAP).
• 2018/2019 : Master Recherche et Études Sociologiques à l’université Toulouse Jean-Jaurès