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 Vendredi 20 octobre 2017, 14h-17h

« La grande course des universités »

14h Accueil : Roland Canu, coordonnateur scientifique du Séminaire du CERTOP
Ouverture : Daniel Lacroix, Président de l’Université Toulouse – Jean Jaurès, Marie-Christine Jaillet, Vice-présidente de la Commission Recherche de l’Université Toulouse – Jean Jaurès
Introduction : Gilbert de Terssac, Sociologue, Directeur de recherche émérite CNRS, CERTOP et UT2J

14h20 – Conférence : Christine Musselin, Sociologue, Directrice de recherche CNRS-CSO et Directrice scientifique de Sciences Po
15h30 – Discutante : Christelle Manifet, Sociologue, Maître de conférences, UT2J, CERTOP
15h45 – Échanges avec les participant.e.s


Autour de l’ouvrage : « La grande course des universités », Christine Musselin, 2017, Presses de Sciences Po

Présentation de l’éditeur :

Soyez en tête de la compétition mondiale mais coordonnez-vous à l’échelon territorial ! Telle est l’injonction contradictoire adressée aux universités françaises depuis les deux grandes réformes du système d’enseignement supérieur et de recherche initiées en 2000.

D’un côté, l’État organise une compétition généralisée entre enseignants- chercheurs et entre universités. Les financements sur projet de la recherche, la publicisation des évaluations et leur utilisation pour allouer les budgets à la performance, comme les très sélectifs appels à projets qui se sont succédé sans relâche depuis le Grand Emprunt de Nicolas Sarkozy, ont accru les écarts entre établissements et fait voler en éclat le principe sur lequel reposait jusqu’alors, en théorie, le système français : des universités équivalentes sur l’ensemble du territoire.

De l’autre, un remodelage du paysage universitaire est à l’oeuvre. Il impose que les grandes écoles, les organismes de recherche et les universités d’une même région coordonnent leurs actions dans le but de rationaliser les coûts et de grimper dans les classements mondiaux.

De nouvelles structures sont ainsi créées à marche forcée, sans qu’il soit possible de savoir si ces changements majeurs atteindront leurs objectifs et assureront un avenir radieux à l’enseignement supérieur français.

Lieu : Université Toulouse – Jean Jaurès, Maison de la recherche, salle D30

 


Vendredi 8 décembre 2017, 9h30-12h30

“Intelligibilité des traces numériques pour autrui et pour soi : questionner les outils de visualisation des traces.” 

Invité : François Lambotte, Communication organisationnelle, Professeur, Université Catholique de Louvain (Belgique)

Discutant : Léo Touzet, Docteur en Sociologie, associé au CERTOP

Lieu : Université Toulouse – Jean Jaurès, Maison de la recherche, salle E411

 


Vendredi 26 janvier 2018, 14h-17h

Autour de l’ouvrage : « Aux bords de l’irréversible. Sociologie pragmatique des transformations », Francis Chateauraynaud, Josquin Debaz, 2017, Éditions Pétra

Invités :

Francis Chateauraynaud, Sociologue, Directeur d’études EHESS, GSPR

Josquin  Debaz, Ingénieur de recherche, EHESS, GSPR

Discutant : Jérôme Lamy, Histoire et sociologie des sciences, Chargé de recherche CNRS, CERTOP

Présentation de l’éditeur :

Du changement climatique au terrorisme, la carte des risques a subi, en quelques décennies, une série de reconfigurations majeures, et l’on ne compte plus les discours qui alertent contre des menaces globales. En suivant les dynamiques à l’œuvre dans les dossiers sanitaires, environnementaux et technologiques, cet ouvrage esquisse un modèle de transformation qui rompt avec le catastrophisme au profit de trois dimensions fondamentales de l’action et du jugement : la portée critique des modèles d’évaluation et de régulation ; la fabrique des scénarios et des visions du futur ; la créativité des milieux en interactions.

En explorant de multiples figures de l’irréversibilité, les auteurs montrent comment des bifurcations ou des alternatives germent au coeur de processus critiques dont la destination n’est jamais totalement déterminée par avance. Des espaces de possibles ou des ouvertures d’avenir prennent corps dans la manière dont s’élaborent, en contexte, les prises individuelles et collectives sur le monde. Avec un regard à la fois pragmatique et critique, les auteurs réinterrogent les stratégies de résistance ou de déplacement face à des formes de gouvernement dont l’hégémonie est fortement contestée. En restituant l’histoire mouvementée de grandes alertes et controverses, comme la pollution de l’air, le nucléaire, les OGM ou les nanotechnologies, l’ouvrage opère un retour réflexif sur les sociologies contemporaines, ici réévaluées à l’aune du pragmatisme. Une des questions concerne les jeux d’échelles permettant de saisir, dans leur complexité, des processus critiques apparemment interminables. Comment articuler l’analyse des dispositifs publics et la description des activités pratiques, où se jouent la production et l’ancrage des savoirs et des valeurs ?

Lieu : Université Toulouse – Jean Jaurès, Maison de la recherche, salle E411

 


Vendredi 30 mars 2018, 14h-17h

LA SÉANCE EST REPORTÉE A UNE DATE ULTÉRIEURE, MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION

« Reposer la question du pouvoir en sociologie de l’action publique à partir des travaux sur l’ignorance »

Autour de l’ouvrage : “Ignorance scientifique et inaction publique. Les politiques de santé au travail”, Emmanuel Henry, 2017, Presses de Sciences Po

Invité : Emmanuel Henry, Politiste, Sociologue, Professeur des universités, Université Paris-Dauphine, Irisso

Discutant : Geoffrey Carrère, Sociologie, Maître de conférence, UT2J, CERTOP

Présentation de l’éditeur :

Sait-on qu’entre 14 000 et 30 000 nouveaux cas de cancers professionnels se déclarent chaque année ? N’est-il pas surprenant que l’activité économique soit la cause de milliers de malades et de morts et que personne n’en parle ? Comment expliquer qu’à l’exception du scandale de l’amiante, la question des substances toxiques et processus industriels dangereux soit éludée du débat public ?

En sociologue, Emmanuel Henry s’interroge sur les mécanismes qui aboutissent à cette occultation et analyse la façon dont s’élaborent, en silence, les politiques de santé au travail en France. Il montre en quoi les instruments et les dispositifs de gestion des risques professionnels sont aujourd’hui conçus par et pour des experts, ce qui rend leur appropriation par les représentants salariaux et par les citoyens très difficile. Devenus invisibles par méconnaissance, voire par production volontaire d’ignorance scientifique par les industriels, ces risques disparaissent purement et simplement des radars officiels, et c’est l’inaction publique qui l’emporte.

Lieu : Université Toulouse – Jean Jaurès, Maison de la recherche, salle E411



Contact scientifique : Roland Canu, roland.canu@univ-tlse2.fr CERTOP

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mise à jour 15 mars 2018